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CLÉONE.
Oh ! quel moment pour tous trois !
Scène V.
DIOTIME, CLÉONE, SAPHO, PHAON.
PHAON.
Sapho, c’est un coupable qui plie les genoux devant toi, comme devant l’autel des dieux.
SAPHO.
Une femme trahie peut pardonner au parjure ; les dieux ne l’absoudront jamais.
PHAON.
Ils savent cependant quel est le pouvoir du destin.
SAPHO.
L’infortunée qui te parle a ressenti les coups que ta main a conduits.
PHAON.
Ah ! crois-tu donc avoir seule souffert ?
SAPHO.
Seule je n’étois pas coupable.
PHAON.
Ta conscience du moins t’offroit un asile.