injustice ne peut effacer de mon cœur ce que j’aimois, ce que j’admirois en lui.
Quoi ! votre longue solitude ; quoi ! vos malheurs n’ont point aigri votre âme ?
Je n’avois point de reproche à me faire, Dieu me protégeoit. Pourquoi donc aurois-je connu les sentimens amers que la haine seule fait naître ?
Voulez-vous m’accuser par ces paroles ? prétendez-vous que je sois coupable ? ne savez-vous pas ?… D’où vient que votre voix ; que votre présence, bouleversent mon âme ? Toutes les femmes ont-elles quelques traits de celle qui m’a trahi ? Ôtez votre voile, pour que votre visage dissipe mon trouble. Savez-vous que l’ombre de Geneviève m’est apparue souvent, revêtue du crêpe funèbre qui vous couvre ! hâtez-vous de rejeter cette perfide ressemblance ; ôtez votre voile, ou je croirai la voir encore, et ma fureur…
Seigneur, satisfaites-la.
Geneviève ! Geneviève ! ô terre ! engloutis-