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NOTES


v. 9. Nec eœnat. Voyez 1. v, ép. 70.

v. 15. Sed plane médias. Voyez v. 3. Ce mot (médias) est employé souvent par Martial, par Catulle et par les auteurs des Priapées. Il est diflicile de l’expliquer en français. On en trouve le sens dans ce passage de Minueius Félix : « Qui scortorum licentiac invident, qui me•1 dios viros larabunt, libidinoso ore adiiacrescunt, liomin nis malse linguae, etiamsi tacerent. » Voici maintenant l’effet du mot vorare : « Lesl)iantes, id est tenta virorum « vorantes, alba sibi labra reddebant, ut rubra, phœni « tissantes. »

LXIX. V. 1. r/ieo/)AHa. Jeune fille savante, fiancée de Canius, dont il est parlé 1. m, ép. 20 ; 1. 1, ép. 62 et 70. v. 3. Atlicus liortus. Jardin de l’Académie, consacré par Académus ; selon d’autres, acheté par Épicure, pour y rassembler et instruire la jeunesse. V. 10. Castior hœc. On connaît l’histoire des dérèglements de Sapho, son génie poétique, et son amour pour Phaon.

LXXII. V. 7. Noviiim Publiumque. Deux habiles joueurs d’échecs. On est fort incertain sur la manière dont les anciens jouaient ce jeu, quoiqu’il en soit parlé dans plusieurs auteurs. Voyez 1. xiv, ép. 20 ; Ovide, ^47’^ d’aimer, . II, V. 207, et consultez aussi Saumaise. v. 8. Mandris. Ce sont les casiers de l’échiquier, comme le mot latro en indique les pions ou les pièces. V. 9. Sic pahnam… de trigone. Voyez 1. iv, ép. 19. LXXni. V. 1. Esqtiiliis. Voyez 1. v, ép. 22. — Colle Diance. Voyez 1. vi, ép. 64.

V. 3. Hinc bivice Cybeles… Vestœ. Il est déjà parlé de cei deux temples 1. i, ép. 7 1.

V. 4. Novum veterem. C’est-à-dire le nouveau et l’ancien Capitole.

LXXIV. v. 1. CyZZe ? ie5. Montagne d’Arcadie, où Maïa accoucha de Mercure ; d’où l’épilhète de Cyllcneus, appliquée à Mercure.

LXXVIII. v. 1. Saxetani. Détestable poisson qu’on péchait dans le Cétis, suivant Pline 1. xxxii, c. 11. LXXIX. Consulare vinum,. Voyez 1. i, ép. 27, et la note.

LXXX. V. 1. Odrysios, ou Géliques. Voyez plus haut <5p. 7 — Triones, c.-à-d. l’Ourse. Voyez 1. n, ép. 58. V. 8. Sarmatia… rota. Letrochus. Voyez], xiv, ép. 168.

V. 9. Mangonis. Voyez 1. i. ép. 59.

LXXXII. V. 1. Fibula.— v. 4. voci pareere. Les commentateurs remarquent qu’il y a deux espèces àefibïila : la première était une sorte de couverture, de suspensoir qui protégeait ou soutenait les parties nobles ; la seconde, un fil de bronze ou d’argent qui traversait le prépuce. Cette double assertion est fausse ; car Celsus dit que ce n’est pas un fil, puisqu’il distingue le fil de hfibula, et que celle-ci reste, encore bien qu’on ait ôté le fil ; il ajoute que ce n’est pas non plus un vêtement à l’usage des parties dont il est question. Mais la fibula était un anneau d’airain ou-d’argent qu’on soudait, afin qu’on ne pat l’enlever facilement, et qu’on dessoudait, lorsqu’il en était besoin, par le ministère d’un ouvrier. Qu’est-ce donc que cène fibida dont parle Martial, et dont il indique la fonction ? Est-ce une ceinture, un fourreau.’mais cet objet ne pouvait servir à conserver la voix ; et comment l’eût-il fait, pouvant tomber ou être enlevé si facilement ? On le portait donc par un sentiment d’honnêteté, de pudeur, principalement les Juifs, pour dissimuler leur circoncision. Or, les Juifs n’ayant plus de prépuce et ne pouvant avoir à cette partie un fil qui la traversât, il faut en conclure que la fibtila dont Martial parle ici est par lui improprement appelée de ce nom, et que ce n’est pa » de la. fibula pure et simple qu’il s’agit, mais de la machine qui servait en général, soit à cacher les parties, soit à empêciier que l’anneau trop agité ne blessât la peau, soit à toute autre chose.

LXXXIV. v. 1. Ccecilio. On pense que ce Cécilius n’est autre que Caecilius Plinius Secundus, ou Pline le jeune, qui fut gouverneur du Pont et de la Bithynie, comme nous l’apprend une de ses lettres. LXXXVI. V. l.Pustulati, ou ; 3 ? «  « /a^(. C’est, suivant l’interprétation de Turnèbe, liv. xiv, c. 2, de l’argent pur ayant des taches et comme des tumeurs. Suétone, Nér. c. 44, fait mention de cette espèce d’argent. v. 1 1. Vapulet vocaior. Vocare est le mot propre pour inviter. De là vocator, esclave chargé de faire les invitations ; revocare, prier à son tour celui chez lequel on a été invité. Vocare se dit aussi des femmes complaisantes quce poscuntur ad concubitum.

LXXXVII. V. 2. Canius. Poëte de Cadix, dont il est parlé 1. ni, ép. 20. — Tristi. Martial donne cette épithèse à l’Étiiiopien, soit parce qu’il est noir, soit parcs qu’on regardait comme d’un mauvais augure la rencontre d’un Éthiopien. Voy. Juvénal. sat. vi, v. 601 et 602. v. 3. Publius… catellœ. Voyez sur la chienne de Publius 1. 1, ép. 110.

v. 4. Similem. Est-ce semblable à l’Éthiopien ? ou à la chienne ? ou au singe ? ou à lui-même ? Voyez I. xiv, ép. 202.

V. 5. Ichneumon. Conférez Pline 1. viii, c. 24 ; Élien 1. VIII, c. 25, et Athénée 1. ix, c. 10. LXXXVIII. V. 2. Vienna. Ville située sur les bords du Rhône, qui porte le même nom, et qui fut jadis la ville la plus considérable des Allobroges.

LXXXIX. V. 2. Apollinaris. Le même que dans l’ép. 26 de ce livre, et 87 du livre iv.

XC. V. 4. jEqualis liber… malus. Un livre écrit de cette manière est mauvais, suivant Martial, parce que, pour qu’il soit bon, il doit réunir sans doute les trois conditions que le poëte indique dans ce vers de l’ép. 17 du livre i :

Siinl bona, sunt quœdam mediocria, sunt mala plttra. XCI. V.2. Saiurnalitias… nuces. Voyez 1. v, ép. 30* 11 s’adresse encore ici au poëte Juvénal. XCII. V. 3. Secundus. C’est probablement quelque usurier.

XCIII. V. 1. Narnia. Ville d’Ombrie, aujourd’hui Narni.

V. 3. Quintum. Q. Ovidius, dont il est parlé ép. 44 de ce livre.

XCV. V. 4. Totam… basiare Romam. Les baisers étaient fort en usage parmi les anciens. Les baisers sur les yeux se donnaient au retour d’un voyage. Cicéron et Pline en donnent des raisons curieuses : « C’est, dil le premier, parce que les yeux sont les fenêtres de l’âme. »

— « C’est, dit le second, parce qu’un baiser imprimé sur les yeux semble pénétrer jusqu’au cœur. » Quant au baiser sur la bouche, il était d’usage entre hommes chez nos pères, et il l’est encore chez les Italiens et chez les peuples du Nord.

v. 13. CùiypA io. Fleuve d’Afrique, sur les bords duquel vivaient un grand nombre de boucs. Voy. Straboa, 1. XVII.

V. 15. Gallum. S’agit-il ici d’un Gaulois nouvellement arrivé à Rome, et dont les émanations grossières et infectes blessaient l’odorat d’un Romain ? ou d’un Galle, prêtre de CybèIe, dontrhaleine devenait puante à la suite de sa ré—