Page:Staerk - Le P. Jean de Cronstadt, vol. I, 1902.djvu/166

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lontaires, oh ! alors la guerre éclate, les armées de Satan se soulèvent et commencent une lutte incessante ! Ce que je viens de dire vous montre combien il est indispensable de chercher Jésus-Christ, le Chef de la vie, le Vainqueur de l’enfer et de la mort.[1].

— Que sera-t-il de nous dans l’autre vie, lorsque tout ce qui nous réjouit dans ce monde, la richesse, les honneurs, les plaisirs de la table, les vêtements, les demeures somptueuses et toutes les choses qui nous attirent auront disparu pour nous, lorsque tout cela ne sera pour nous qu’un rêve, et lorsqu’il nous sera demandé compte de nos actes de tempérance, de pureté, de douceur, d’humilité, de charité, de patience, d’obéissance, etc. ?[2].

— Limite probable imposée à l’existence du monde visible et particulièrement à celle de l’humanité. — Le monde visible est, pour ainsi dire, le point d’appui des êtres corporels, afin qu’ils ne disparaissent pas dans l’immensité. — L’Écriture Sainte nous offre un témoignage plus exact et plus clair sur le monde visible que le monde visible lui-même ou la disposition des différentes couches de la terre. Les documents gravés par la nature dans les entrailles de la terre sont inertes et muets et n’expriment rien de précis. Où étais-tu, homme, quand je jetais les fondements de la terre ? Étais-tu auprès de Dieu lorsqu’Il érigeait l’univers ? Qui seconde l’Esprit du Seigneur ? Qui est entré dans son conseil ? Qui l’a conduit ? Et vous, ô géologues, vous vous vantez d’avoir mesuré l’esprit du Seigneur dans la formation des couches de la terre, et vous l’affirmez contrairement aux Écritures sacrées ! Vous ajoutez plus de foi aux lettres mortes des couches terrestres

  1. P. 312.
  2. P. 361.