qu’il y a de plus sublime en fait de vertu : humilité d’esprit, bonté, douceur, sainteté. Respectons en nous mutuellement l’image de Dieu, ô membres de notre divin Jésus, respectons en nous son corps et notre origine divine. Honorons aussi les membres du royaume des cieux, les concitoyens et les glorificateurs des régions angéliques. Soyons tous un (Joan. XIII, 22), comme Dieu que nous adorons dans la Sainte Trinité est un et comme nos cœurs sont aussi un par leur création, c’est-à-dire simples et indivisibles.[1].
— Tu ne Tueras point. Sans parler de tant d’autres cas, nous voyons des médecins qui n’examinent pas attentivement le malade et le tuent, en lui administrant des remèdes nuisibles. Nous voyons des hommes qui ne veulent pas se faire traiter ou qui ne veulent pas traiter un malade auquel le soin d’un médecin est indispensable. Nous en voyons d’autres qui irritent un malade pour lequel toute excitation est funeste, par exemple dans la phtisie, et qui accélèrent par là sa mort. Nous en voyons encore qui par avarice ou pour toute autre raison ne viennent pas porter un prompt secours médical au malade. En agissant ainsi, ils accomplissent tous un véritable meurtre.[2].
— L’amour des choses de la chair est la mort, au lieu que l’amour des choses de l’esprit est la vie et la paix. (Rom. VIII, 6). Qui donc ne souscrira pas à la vérité de ces paroles de l’apôtre ? L’affection de la chair est en effet la mort. Viens ici, homme avide d’argent, cupide, envieux, égoïste, hautain, ambitieux, et laisse-nous t’examiner, toi, et tes actions, et ta vie ! Fais-nous connaître, s’il te plaît, les pensées de ton cœur ! Nous allons nous persuader par l’exemple que tu nous présente dans ta propre personne, que l’affection des cho-