Page:Stanley - Comment j'ai retrouvé Livingstone, trad Loreau, 1884.djvu/352

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qui s’effaçaient rapidement. Pleins de gratitude pour Celui qui dispense tout bonheur, nous écoutions le roulement des vagues et tous les bruits du soir.

Des heures passèrent ; nous étions toujours là, l’esprit occupé des événements du jour. Tout à coup je me rappelai ses dépêches, qu’il n’avait pas lues.

« Docteur, lui dis-je, et vos lettres ? Je ne vous retiens pas plus longtemps.

— Oui, répondit-il, je vais les lire. Il est tard ; bonsoir, et que Dieu vous comble de ses bénédictions.

— Bonne nuit, docteur ; permettez-moi d’espérer que les nouvelles que vous allez apprendre seront au gré de vos désirs. »

Et maintenant, lecteur, que vous savez comment j’ai retrouvé Livingstone, à vous aussi je souhaite le bonsoir.