disait-on ; mais comme j’avais suffisamment annoncé que je partirais sans faute le 14, je n’étais pas disposé à une plus longue attente.
Le lendemain donc, Souzi et Hamoydah furent renvoyés au docteur, et nous nous mîmes en marche pour le Ngouhalah.
Deux jours après, nous arrivions à Ngaraiso, où la tête de la colonne essaya d’entrer ; elle en fut repoussée énergiquement par les Vouakimbou, irrités de son audace.
Le 24, nous nous arrêtâmes en pleine jungle, dans ce qu’on appelle
En pleine jungle.
un tongoni, c’est-à-dire un défrichement abandonné.
L’endroit était pittoresque ; on peut en juger par la gravure ci-jointe.
Cette région, à une autre époque, a été dans l’état le plus prospère. Le sol y est extrêmement fertile ; le bois de charpente y est de belle dimension, et aurait une grande valeur s’il était voisin de la côte ; enfin, chose inappréciable en Afrique, l’eau s’y trouve en abondance.
Le camp fut établi près d’une roche de syénite, au sommet large et plat ; grande table dont nos hommes profitèrent pour