Page:Stanley - Comment j'ai retrouvé Livingstone, version abrégée Belin de Launay, 1876.djvu/21

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Chaque peuple, presque chaque auteur, a pris l’habitude de représenter à sa guise et selon l’orthographe de sa langue, les sons qui traduisent tel ou tel mot de ces idiomes, de représenter telle lettre de l’alphabet arabe ou tibétain, tel son chinois ou japonais par une lettre ou un assemblage de lettres. Il règne à cet égard une singulière confusion qui a pour effet de dénaturer les noms orientaux lorsque ceux-ci passent d’une population européenne à une autre. C’est ce qui arrive notamment pour tous ces noms géographiques que nous fournissent les Anglais et les Anglo-Américains, qu’ils apportent de l’Inde ou du Far West, sous le déguisement de leur propre prononciation ; nous adoptons leur orthographe et nous nous faisons alors souvent, de ce que les mots sont réellement, la plus fausse idée. » La première partie de cette citation traite d’un sujet trop élevé pour nous. Le problème de la transcription des noms suivant un système unique, qui a si fort préoccupé