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annoncer notre approche aux établissements arabes.

Tous les porteurs étaient en grande tenue, pas un qui n’eût sa plus belle choukka ; les moins riches, en calicot tout neuf ; les autres, en étoffes voyantes, cotonnade à raies ou à carreaux, soie et coton ou drap rouge.

Le signal retentit ; la caravane s’ébranla toute joyeuse, drapeaux déployés, cors et trompettes sonnants. Après une marche de deux heures et demie, j’aperçus des Arabes qui se dirigeaient vers moi. Je m’avançai la main tendue ; elle fut immédiatement saisie par le cheik Séid ben Sélim et ensuite par vingt autres.

Ce fut ainsi que nous entrâmes dans le pays de Gnagnembé, un district du Mouézi.