de Dijon, appelé comme expert à Troyes en 1402, ainsi que Colart de Givry (1416-1452), auteur d’un magnifique jubé depuis longtemps disparu. D’ailleurs, pendant toute la période de la guerre de Cent ans, les ressources pécuniaires s’étaient singulièrement raréfiées, et de multiples entraves avaient mis obstacle au complet achèvement de l’édifice.
C’est une pierre tombale encore qui fournit le nom du premier maître d’œuvre de la cathédrale de Châlons-sur-Marne, Michel Lepapelart ; il y fut représenté comme Libergier à Saint-Nicaise de Reims. Inhumé en 1257, il avait présidé à la reconstruction partielle de cette cathédrale brûlée en 1230. Et l’on incline à le croire aussi l’architecte de l’église Notre-Dame de Châlons.
À Laon et à Soissons, nous sommes beaucoup plus pauvres, et nous n’insisterons pas sur ces deux cathédrales. Serait-ce qu’elles ne présenteraient pas assez d’intérêt ? Bien au contraire. Mais notre programme nous confine dans la biographie, et du seul Sébastien Trestant (xve siècle) nous ne savons que le nom et la participation à une expertise faite avec des confrères de la collégiale de Saint-Quentin. Ce sont là indications bien insignifiantes en regard de ce grandiose édifice des xiie et xiiie siècle qui domine la plaine de Laon à plusieurs lieues à la ronde. Quel regret encore d’ignorer les auteurs de la très exquise cathédrale de Soissons, qui servit de modèle à d’importants édifices de l’étranger !
Une courte excursion dans l’est de la France nous conduira à Metz, où la cathédrale trop méconnue présente