LITTÉRATURE COURANTE
[Pour la littérature courante on ne pourra mieux faire que de se reporter aux bibliographies indiquées au chapitre de la philologie CLASSIQUE ; de même l’on agira sagement en complétant les indications qui précèdent par celles que fournissent les manuels de E. Hûbner et L. Valmaggi mentionnés ci-dessus, p. 243, car ils comprennent l’un et l’autre une partie historique et géographique.]
Histoire du moyen âge et moderne :
GÉNÉRALITÉS
U. Chevalier. Répertoire des sources historiques du moyen Age ; Bio-Bibliographie, Paris, 1877-1888, in-4 (avec le supplément).
Ouvrante colossal qui a demandé beaucoup de peines à son auteur et qui est devenu un instrument nécessaire pour les recherches relatives à tous les personnages qui ont joué un rôle, grand ou petit, dans l’histoire du moyen âge (du commencement de l’ère chrétienne à 1500) et qui ont l’ait l’objet d’au moins un travail ou article de revue. Malgré le supplément imposant qu’a déjà donné l’auteur, l’œuvre n’est pas exempte d’erreurs et de lacunes, surtout pour les pays slaves, hongrois et Scandinaves ; mais on ne saurait exiger davantage et l’on regrette seulement que M. U. Chevalier ait cru devoir donner une bibliographie complète et non choisie (ce qui l’a entraîné à indiquer des travaux dénués de toute valeur ou absolument vieillis), et adopter dans chaque article l’ordre alphabétique des noms d’auteurs, qui en tout cas eût été avantageusement remplacé par l’ordre chronologique, à défaut de mieux. Quelques notices extraites de ce grand répertoire ont été tirées à part, mais à petit nombre (par ex. Jésus-Christ, Jeanne d’Arc).
U. Chevalier. Répertoire des sources historiques du moyen âge ; Topo-Bibliographie. Paris, 1894 et ss., in-4.
Ce nouvel ouvrage est le corollaire et la suite du premier ; mais son titre est très inexact. Le premier était un guide biographique ; le second veut être non seulement un guide topographique, mais encore un vade-mecum de la littérature considérable des événements, des institutions, des choses du moyen âge. A un titre inexact répond un contenu extrêmement défectueux, et les défauts que nous signalions dans l’ouvrage précédent s’y retrouvent accentués ; c’était dans ces matières surtout qu’il fallait absolument procéder par élimination avant toutes choses, et ne pas allonger indéfiniment des notices bibliographiques qui eussent toujours gagné à être brèves et raison-
