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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/15

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reprises, manifesté son profond mépris pour ces intrigants de bas étage[1]. »


IV

M. Louis-Charles Naündorff, vu de profil

Il est né à Crossen le 11 mars 1831.

C’est en souriant que nous abordons cette figure, quoiqu’en la regardant on éprouve une répulsion d’antipathie. En effet, ce profil montre un œil éteint, une expression d’homme blasé, inintelligent. Son nez[2] et ses oreilles, par leurs dimensions démesurées, se détachent comme des gargouilles aériennes. Sa maigre moustache de caporal parachève une figure commune. On comprend qu’une visionnaire-spirite de Lyon, Mme B., appelle sérieusement cet homme, « le roi Pataud, » pour mieux caractériser sa lourdeur allemande.

En somme, la tête du « roi » des naündorffistes est comme celle de sa sœur et de sa mère, elle n’a rien de distingué ni de remarquable. Ces trois figures sont réellement vulgaires, elles ne reflètent aucune élévation de pensée, aucune noblesse de sentiments : elles n’ont rien de réellement Bourbonien.

  1. Voir l’Univers s.-q. du 8 mai 1885.
  2. C’est le nez de son père et de sa mère fusionnés monumentalement. Que ne le met-on comme couronnement de la tour Eiffel !