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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/70

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de poser cette question (p. 25) : « Le legs (de la terre de Frohsdorff) fait à don Jaime, (fils de don Carlos, par la comtesse de Chambord,) est-il un indice que ce jeune Prince est le rejeton de la Cape, qui doit venir de l’Orient pour sauver la France ? » Et j’ajoute : « Un prochain avenir répondra, soit pour don Jaime, soit pour un autre Bourbon de la Maison d’Anjou[1]. »

Cependant j’exprime un desideratum bien permis, en disant (p. 21) que si le Pape est appelé à terminer les différends des partis monarchiques en France, suivant une révélation de Rome que je rapporte, il daigne choisir le roi des fidèles royalistes parmi les Bourbons de Parme : les neveux propres du comte de Chambord, soit le duc Robert, soit son frère Henri, comte de Bardi. Et, pour émettre ce vœu, je me base sur certaines indications qui méritent l’attention des esprits sérieux.

Malgré la grave maladie dont le jeune Prince don Jaime fut atteint à Munich, on peut encore porter des regards d’espérance sur lui, puisqu’il est entré en pleine convalescence à l’heure où j’écris ces

  1. Qui sait si ce ne sera pas le frère de don Carlos, le prince Alphonse de Bourbon, dit le bon chrétien chevaleresque, dont le blason joint « le lion à la fleur blanche », selon la célèbre prophétie d’Orval ?