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Page:Stenay - Portraiture d’une famille prussienne, 1888.djvu/85

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méridional, a retiré ses subventions à La Légitimité de Toulouse, comme déjà les abonnés avaient tenu à honneur en grand nombre – et ce nombre ne fait que s’accroître – de cesser leur abonnement, car chacun a compris que c’est dix francs de perdus. – La caisse étant à sec et les recettes n’arrivant plus que maigrement, M. l’abbé D... a dû aviser à transformer l’organe Naündorffiste, à partir de 1887, en un journal politique contre-révolutionnaire et anti-maçonnique, paraissant tous les dimanches à Bordeaux, en une petite feuille de 4 pages, dont l’impression est en assez gros caractères très interlignés, afin de tâcher de vivoter à petits frais. Mais, malgré force réclames de souscription, la nouvelle Légitimité vivra, sans doute, ce que vivent les roses...

Elle veut toujours prêcher... dans le désert, pour Naündorff et sa progéniture. Ainsi elle sert à ses dupes cette audacieuse hâblerie, dans son numéro du 6 mars 1887 : « La Maison de France, c’est la branche aînée des Bourbons. Elle compte actuellement huit princes issus de Louis XVII et trente princes de la tige d’Anjou. – À ces derniers seuls revient le droit de réclamer, si l’auguste nom de Bourbon est porté par des imposteurs. Ils ne protestent pas ; donc, ils reconnaissent implicitement que les fils et petits-fils de Louis XVII (lisez Naündorff) sont les chefs de la Maison de France. » Ouf !

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