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Page:Stendhal, De l’amour, Lévy, 1853.djvu/161

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DE L’AMOUR.

bien ces habitudes, qui, à la vérité, perdent tous les jours de leur force, mais dont les Français ont encore pour un siècle, favorisent les grandes passions.

Je crois voir un homme qui se jette par la fenêtre, mais qui cherche pourtant à avoir une position gracieuse en arrivant sur le pavé.

L’homme passionné est comme lui et non comme un autre, source de tous les ridicules en France ; et de plus il offense les autres, ce qui donne des ailes au ridicule.

CHAPITRE XLIII.

DE L'ITALIE.

Le bonheur de l'Italie est d'être laissée à l'inspiration du moment, bonheur partagé jusqu’à un certain point par l'Allemagne et l'Angleterre.

De plus, l'Italie est un pays où l’utile, qui fut la vertu des républiques du moyen âge[1] n’a pas été détrôné par l’honneur ou la vertu arrangée à l'usage des rois[2], et l’honneur vrai ouvre

  1. G. Pechio nelle sue vivacissime lettere ad una bella giovane Inglese sopra la Spagna libera, laquale è un medio-evo, non redidivo, ma sempre vivo dice, pagina 60 : « Lo scopo degli Spagnuoli non era la gloria, ma la indipendenza. Se gli Spagnuoli non qi fossero battuti che per l’onore, la guerra era finita colla bataglia di Tudela. L’onore è di una natura bizarra, macchiato una volta, perde tutta la forsa per agire... L’esercito di linea spagnuolo imbevuto anch’ egli, dei pregiudizi d’ell onore (vale a dire fatto Europeo moderno) vinto che fosse si sbandava coli pensiero che tutto coll’ onore era perduto, etc.
  2. Un homme s’honore, en 1620, en disant sans cesse, et le plus ser-