Page:Stendhal - Chroniques italiennes, II, 1929, éd. Martineau.djvu/288

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minutes, vous aurez un bataillon de la garde, dont vous prendrez le commandement. Vous placerez une sentinelle à chacune des portes donnant accès sur la rue ou sur les jardins. Qui voudra pourra sortir, mais l’entrée ne sera permise à personne. Vous ferez fouiller les jardins ; tous les conspirateurs, y compris les jardiniers, seront mis en prison dans des chambres séparées. Soignez les pauvres empoisonnées.

 

Préparer la jalousie qui porte don Gennarino à se brûler la cervelle[1].

L’archevêque Acquaviva promet une place de chanoine dans sa cathédrale à l’aumônier du prince de Bissignano s’il parvient à persuader à la princesse donna Ferdinanda que Don Gennarino est amoureux de Rosalinde. Par ces moyens l’archevêque inquiète et désole Don Gennarino qui n’a pas la tête profonde.

Faire que le style sorte du genre admiratif niais, par des mots comme : Il porte perruque, prend du tabac, etc ; — adopter des idées comme : À Naples on rencontre souvent des yeux d’une forme magnifique, mais ces yeux comme ceux de Junon chez Homère ne disent rien.

  1. Dicté le 21 mars 1842.