Page:Stendhal - Chroniques italiennes, Lévy, 1855.djvu/336

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blique, et a cherché dans son histoire naturelle à exalter son pays. Comme tout bon Romain, il était fort jaloux des arts et de l’élégance de la Grèce : aurait-il négligé de parler des figures admirablement dessinées et des vases que, l’on trouvait enfouis sous terre, à neuf heures de Rome ?

Cicéron, si je ne me trompe, raconte que des vétérans appartenant à une légion de César, ayant obtenu des terres dans le voisinage de Capoue, trouvèrent, en cultivant ces terres, des vases antiques ; mais le peu que Cicéron dit de ces vases ne se rapporte nullement à l’espèce de ceux que l’on trouve dans les tombeaux de Tarquinies. Je pense que ces tombeaux seront fort connus dans une dizaine d’années.