Page:Stendhal - Correspondance, I.djvu/132

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125 fr. : 97 dont je t'ai envoyé le compte et 28 pour deux gilets qu'il m'a fournis et raccomodage de ma redingote. Je dois 37 à mon restaurateur et 132 a M. Paquin, mon hôte.

D'un autre côté Àlpy, un de mes an­ciens camarades, aide de camp du géné­ral M[ichaudl m'a fait souvenir que je lui devais toujours 6 louis pour reste du prix do ma jument qu'il m'avait vendue à Ber-game. Je le croyais remboursé et au delà par trois mois d'appointements faisant 265 fr. que je croyais qu'il avait touchés pour moi, mais il m'a dit que comme je n'avais pas alors un brevet d'aide de camp du ministre on n'avait pas voulu me payer et qu'il avait laissé mes papiers entre les mains de Jomville. Du reste il m'a dit qu'il n'était pas pressé et qu'il attendrait tant que je voudrais.

Le général Michaud, qui va partir pour son inspection, qui voulait me ren-

fager avec lui, et qui ne cesse de m'acca-ler de bontés, m'a invité à aller passer six jours à Belleville et à Fontainebleau. Au lieu de six jours, j'en ai passé huit, il m'a fallu prendre un cabriolet pour aller à Fontainebleau et ce voyage me revient à plus de 55 fr. Je suis arrivé ici hier, et ce matin je viens de recevoir une invita­tion charmante de M. Micou qui m'en-