J’ai un gros rhume. J’ai vu ce matin Mme de Triangi qui m’a dit, avec toute la grâce, l’intérêt et la vivacité possibles, que j’étais invité au bal du g[énéral]. Mon nom était même le premier sur la liste, chose qui choquera M. M., que je soupçonne d’un peu d’envie. Mais c’est assez parler de tout cela. Venons à la société du général Knob.
Et d’abord, le caractère de Mme Werner, la femme du gros négociant de la rue Kernthor *.
Mme D[aru] est partie à une heure et demie.
Ce matin, après trois ou quatre scènes qui peignent les hommes du mauvais côté, je suis allé au Bourg à onze heures, plein de ce froid qui résulte chez moi de la sensibilité heurtée. J’ai été accueilli à déjeuner par M. et Mme Z. Mesdames Jacqueminot sont arrivées. Nous sommes allés à la messe. Mais F. l’ayant vue comme elle y allait, lui a donné le bras. Nous n’avons pu entrer qu’au parterre.
La messe était plus belle qu’à l’ordinaire, mais je ne l’ai guère goûtée. J’étais occupé à bavarder avec Mlle Lucrèce afin de prouver à…* que si je ne parle pas assez avec elle c’est plutôt timidité de sentiment que bêtise. Le g[ouverneu]r la ramène de la messe,