Page:Stendhal - La chartreuse de Parme (Tome 1), 1883.djvu/299

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IX


L’âme de Fabrice était exaltée par les discours du vieillard, par la profonde attention et par l’extrême fatigue. Il eut grand’peine à s’endormir, et son sommeil fut agité de songes, peut-être présages de l’avenir ; le matin, à dix heures, il fut réveillé par le tremblement général du clocher, un bruit effroyable semblait venir du dehors. Il se leva éperdu et se crut à la fin du monde, puis il pensa qu’il était en prison ; il lui fallut du temps pour reconnaître le son de la grosse cloche