Page:Stendhal - La chartreuse de Parme (Tome 1), 1883.djvu/59

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II

…Alors que Vesper vient embrunir nos yeux,
Tout épris d’avenir, je contemple les cieux,
En qui Dieu nous escrit, par notes non obscures,
Les sorts et les destins de toutes créatures.
Car lui, du fond des cieux regardant un humain,
Parfois mu de pitié, lui montre le chemin ;
Par les astres du ciel qui sont ses caractères,
Les choses nous prédit et bonnes et contraires ;
Mais les hommes chargés de terre et de trépas
Méprisent tel écrit, et ne le lisent pas.
Ronsard

Le marquis professait une haine vigoureuse pour les lumières : ce sont les idées, disait-il, qui