Page:Stendhal - La chartreuse de Parme (Tome 1), 1883.djvu/91

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 55 —

III


Fabrice trouva bientôt des vivandières, et l’extrême reconnaissance qu’il avait pour la geôlière de B*** le porta à leur adresser la parole ; il demanda à l’une d’elles où était le 4e  régiment de hussards, auquel il appartenait.

— Tu ferais tout aussi bien de ne pas tant te presser, mon petit soldat, dit la cantinière touchée par la pâleur et les beaux yeux de Fabrice. Tu n’as pas encore la poigne assez ferme pour les coups de sabre qui vont se donner aujourd’hui.