Page:Stendhal - La chartreuse de Parme (Tome 2), 1883.djvu/111

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

XVIII

Ainsi, avec un dévouement complet pour le prisonnier, la duchesse et le premier ministre n’avaient pu faire pour lui que bien peu de chose. Le prince était en colère, la cour ainsi que le public étaient piqués contre Fabrice et ravis de lui voir arriver malheur ; il avait été trop heureux. Malgré l’or jeté à pleines mains, la duchesse n’avait pu faire un pas dans le siège de la citadelle ; il ne se passait pas de jour sans que la marquise Raversi ou le chevalier Riscara eussent quelque nouvel