Page:Stendhal - La chartreuse de Parme (Tome 2), 1883.djvu/331

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XXV

L’arrivée de notre héros mit Clélia au désespoir : la pauvre fille, pieuse et sincère avec elle-même, ne pouvait se dissimuler qu’il n’y aurait jamais de bonheur pour elle loin de Fabrice ; mais elle avait fait vœu à la Madone, lors du demi-empoisonnement de son père, de faire à celui-ci le sacrifice d’épouser le marquis Crescenzi. Elle avait fait le vœu de ne jamais voir Fabrice, et déjà elle était en proie au remords les plus affreux, pour l’aveu auquel elle avait été entraînée