Page:Stendhal - Lamiel, éd. Stryienski, 1889.djvu/23

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retourner en France une dernière fois, il écrit : « Ne pas m’occuper actuellement d’abréger ce qui est fait avant le 25 mai 1840 ; je l’abrégerai à Paris en publiant. Suivre les règles de la mode d’alors, toutefois en l’adaptant à mes idées. Le grand objet actuel est le Rire. » Cette fois, il s’agissait non seulement d’intéresser les happy few, il fallait amuser les autres et gagner le grand public. Dès le 6 octobre 1839, — le roman était à peine commencé alors, — Beyle, d’une large écriture, très lisible cette fois, remplit toute une page de son manuscrit en traçant ces quelques lignes, qui nous révèlent la transformation tentée par lui :


« Autre plan que la Chart. :

« 1o Sujet plus intelligible ;

« 2o Esprit dans le style ;

« 3o Je fais connaître d’avance les personnages. Ce roman n’aura pas la forme des Mémoires, dont se plaignait Mme  la duchesse de Vicence. »