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Page:Stendhal - Lamiel, éd. Stryienski, 1889.djvu/25

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ligne de son roman, il inscrit ces deux préceptes :


« Si le récit est trop chargé de philosophie, c’est la philosophie qui fait l’effet de la nouveauté à l’esprit, et non le récit. »

« Sur chaque incident, se demander : faut-il raconter ceci philosophiquement ou le raconter narrativement, selon la doctrine de l’Arioste ? »


Et, en ces quelques lignes, nous avons toute une théorie du roman, théorie dont l’application résume le talent de Beyle. C’est la philosophie qui préoccupe l’auteur de la Chartreuse et de Rouge et Noir ; par là, il est nouveau, — et c’est la combinaison intelligente de la philosophie et de la narration narrative qui apparaît dans Lamiel.

Puis, dans ces notes, nous trouvons encore des jugements qui, plus tard, devaient être formulés par les critiques les plus autorisés :

« Le penchant naturel de l’imagination de