Aller au contenu

Page:Stendhal - Lamiel, éd. Stryienski, 1889.djvu/301

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

note réelle du comte ; il voulait connaître sa perte réelle, la note à payer était de seize cent soixante-sept francs, la note réelle ne s’élevait qu’à neuf cents francs.

— L’année passée, notre perte a été de quatre pour cent de nos recettes brutes ; cette année, elle sera de six pour cent, car je ne parle pas de la valeur des fauteuils du pauvre comte et de ses porcelaines, peut-être en aura-t-il disposé par testament.

Toute cette discussion plongea Lamiel dans un noir profond. Certes, elle n’avait pas d’amour pour le comte, le sentiment qui lui navrait le cœur n’était que de la simple humanité.