Page:Stendhal - Lamiel, éd. Stryienski, 1889.djvu/364

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teur, de façon à la déchirer entièrement et à mettre en évidence le gilet de flanelle qui seul défendait sa poitrine. Après avoir mis son ennemi dans cet état, le piéton fit beaucoup de bruit, espérant attirer l’attention de la duchesse qu’il savait d’un caractère fort craintif et qui, peut-être, ouvrirait sa porte.

Les espérances du jeune Normand furent surpassées : la duchesse parut sur la porte du salon, précédée de deux jeunes femmes qui se trouvaient avec elles, et suivie du curé, pâle comme son linge, et songeant à la fois aux attentats de la révolution et à sa qualité d’homme qui l’aurait obligé à précéder les deux jeunes femmes qui avaient pris sur elles les dangers de cette sortie.

— Voici une lettre, dit le piéton de l’air le plus timide, que M. le docteur voulait m’enlever[1]

  1. Le manuscrit s’arrête là.