Page:Stendhal - Lamiel, 1928, éd. Martineau.djvu/317

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— Courez les chapeliers de Paris, vous trouverez bien quelqu’un qui vient de s’établir ; faites prendre chez lui un exemplaire de la circulaire que l’on écrit en pareil cas, mettez en bas l’adresse de M. Boucaud de Nerwinde à Périgueux, et envoyez cette circulaire à votre rival.

Montror apprit à D… que le père du comte avait été chapelier.

Pour jouir de la mine furibonde du comte, D… fit remettre cette circulaire au comte au milieu d’un dîner. Le comte pâlit extrêmement, puis dit, après quelques minutes :

— Je me trouve mal, j’ai besoin de prendre l’air.

Il sortit et ne reparut plus de la soirée.

fin