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Page:Stendhal - Lamiel, 1928, éd. Martineau.djvu/360

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COUP DE POIGNARD
DONNÉ PAR UN BOSSU[1]


13 mars 1842.

Un jour celle-ci dit à Sansfin :

— J’ai donné quarante francs au jeune tapissier Fabien, lequel m’a délivrée de mes doutes sur ce qu’on appelle le p.

Fureur et désappointement de Sansfin. Il sort de la chambrette de Lamiel. Dans un couloir qui conduisait au salon où la duchesse tenait sa cour, environnée de quatre ou cinq dames du voisinage qui étaient venues lui faire une visite du matin, Sansfin rencontre Fabien, qui allait être présenté ce matin-là à ces dames. Il était vêtu avec une extrême recherche et parut à Sansfin plus fat encore qu’à l’ordinaire. Le médecin bossu fut surtout choqué d’une chemise admirablement repassée par une des femmes de

  1. Manuscrit de la main d’un copiste et sans doute le dernier essai de Stendhal sur Lamiel. N. D. L. É.