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la campagne
Julien aida le bon curé, et il eut l’idée d’écrire à Fouqué que la vocation irrésistible qu’il se sentait pour le saint ministère l’avait empêché d’accepter d’abord ses offres obligeantes, mais qu’il venait de voir un tel exemple d’injustice, que peut-être il serait plus avantageux à son salut de ne pas entrer dans les ordres sacrés.
Julien s’applaudit de sa finesse à tirer parti de la destitution du curé de Verrières pour se laisser une porte ouverte et revenir au commerce, si dans son esprit la triste prudence l’emportait sur l’héroïsme.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/3c/Stendhal_-_Le_Rouge_et_le_Noir%2C_I%2C_1927_p0181.png/70px-Stendhal_-_Le_Rouge_et_le_Noir%2C_I%2C_1927_p0181.png)