Page:Stendhal - Le Rouge et le Noir, II, 1927, éd. Martineau.djvu/99

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
98
le rouge et le noir

généreux n’avait que quatorze cents francs de rente, et chaque année prêtait six cents francs au titulaire qui venait de mourir, pour l’aider à élever sa famille.

Julien fut étonné de ce qu’il avait fait. Ce n’est rien, se dit-il ; il faudra en venir à bien d’autres injustices, si je veux parvenir et encore savoir les cacher, sous de belles paroles sentimentales : pauvre M. Gros ! c’est lui qui méritait la croix, c’est moi qui l’ai, et je dois agir dans le sens du gouvernement qui me la donne.