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Page:Stendhal - Le Rouge et le Noir, t. 1, 1923, éd. Marsan.djvu/514

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LE ROUGE ET LE NOIR

pas m’être aperçu qu’elle m’a fait fermer sa porte » (p. 193-196). Et quand il a bien tenu son rôle, — sans avoir d’ailleurs rien obtenu, ni demandé : « Voilà, sans doute, la plus belle journée de ma vie » (p. 184).

Page 145… de façon à ce qu’un… — L. :… de façon quun…

Page 145… neût un pourquoi ;… — L. :… eût un pourquoi ;…

Page 145… par le plus grand jour,… — L. :… par le grand jour,…

Page 146….au lieu de cela, votre zèle… — L. :… au lieu que votre zèle…

Page 147… de la vie… — L. :… de sa vie…

Page 147… il fut sot… — L. :… fut sot…

Page 147… le vicaire Maslon le remplaçait. — C’est à peu près l’anagramme de l’abbé Clausel de Montais, créature de la congrégation, plus tard évêque de Chartres. — Comparez dans le Tartuffe moderne le rôle de l’abbé Laurent contre le curé Lenoir, et le soulèvement campagnard que provoque le départ du vieux curé (T. III, p. 115 et suiv.) ou encore le grand vicaire de Monsieur le Préfet. Cette lutte de la congrégation et des Jésuites contre le Jansénisme et l’esprit protestant qu’ils affectent de croire solidaires tient une grande place dans ces romans de mœurs politiques goûtés de Stendhal. — De même, dans une des saynètes des Soirées de Neuilly de Dittmer et Cave (Dieu et le diable), l’opposition du vieux curé Dumont et de son vicaire l’abbé Mouchaud. « Rien de plus amusant…, écrit Stendhal de ces petites scènes, rien ne peint avec plus de vérité le Français de 1828 » (Corr., II, 484). Les auteurs d’ailleurs sont de ses amis et ils ont, en quelque façon, mis leur livre sous son patronage, le prétendu portrait de M. de Fongeray n’étant qu’une caricature