Page:Stendhal - Lucien Leuwen, I, 1929, éd. Martineau.djvu/416

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« Je suis un sot complet, et cette femme une coquette de théâtre, seulement étonnamment belle. Du diable si jamais je regarde ses fenêtres ! »

Après cette grande résolution, si l’on eût offert à Leuwen de le mener pendre, sa manière d’être eût été plus heureuse. Malgré l’heure avancée, il monta à cheval. À peine hors de la ville, il s’aperçut qu’il n’avait pas la force de guider son cheval. Il le rendit au domestique, et se promena à pied. À quelques minutes de là, comme minuit sonnait, malgré les injures qu’il adressait à madame de Chasteller il était assis sur la pierre vis-à-vis sa fenêtre.

fin du premier volume