Page:Stendhal - Lucien Leuwen, I, 1929, éd. Martineau.djvu/47

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Je ne sais quel titre donner à ce livre ; peut-être Lucien Leuwen, ou l’Amarante et le Noir. (Le lendemain du charmant bal du Palais Torlonia.)


Les autres testaments, répétons-le, n’infirment en aucune manière, et sur aucun point, l’esprit ni la lettre de celui-là. Beyle, dans tous, lègue son œuvre à sa sœur, madame Périer-Lagrange, et dans trois d’entre eux, c’est après elle, son cousin Romain Colomb qu’il charge d’en « corriger les passages scabreux, sans trop aplatir », et de le publier.

Colomb reculant devant le travail d’une transcription intégrale ne donna que la partie que Stendhal avait fait recopier et mettre au net. Sa mission lui donnait au surplus le droit, et, d’après les idées du temps, le devoir d’apporter aux œuvres de son cousin les minimes corrections qu’il leur a fait subir.

Lorsqu’en effet Colomb publia le Chasseur vert, il établit son texte sur la copie dictée par Beyle du 28 juillet au 23 septembre 1835 et corrigée par lui avec soin. Une partie de cette copie (exactement 84 feuillets) se trouve à la bibliothèque municipale de Grenoble au tome 13 (pp. 1 à 83) et au tome 5 (p. 137) des manuscrits cotés R. 5896. On y remarque que son texte est un peu différent de celui