Page:Stendhal - Lucien Leuwen, I, 1929, éd. Martineau.djvu/50

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traits de personnages), — tous documents qui ne se peuvent guère incorporer en totalité au récit, mais dont quelques fragments, dialogue ou notes sur les caractères, ont pu être extraits pour figurer dans la présente édition.

Dans tous ces textes Stendhal propose souvent des variantes de mots ou de phrases. À chaque instant il faut choisir. En principe j’ai toujours adopté le dernier mot écrit, la forme proposée en dernier lieu, et le même principe a guidé d’ordinaire les autres éditeurs de Lucien Leuwen. Parfois cependant on est bien obligé de se décider sur des indices un peu flottants. Quand on se trouve en présence d’une énumération, faut-il la reproduire entièrement ou n’en maintenir que le terme extrême ? Doit-on alors supposer que Beyle s’est simplement proposé une liste de synonymes ou qu’il a voulu établir une gradation dans laquelle tous les mots ont leur importance ? Comment ailleurs établir une chronologie certaine entre deux formes proposées et que rien dans leur place, leur encre ou leur écriture n’engage valablement à dater d’une manière ou de l’autre ? Le jugement de chacun s’exerce de façon un peu différente, d’où une première dissemblance entre les éditions.

D’autres proviennent de la mauvaise écriture de Beyle et de sa manie d’indiquer