de préfet, de directeur d’élections ? Cette tête étroite, ce front si bas, ont-ils assez de cervelle pour qu’il y en ait à la fois pour la fatuité et pour le métier ? J’en doute. Videbimus infra. »
Leuwen arriva à se rendre le témoignage qu’il était convenable avec ce petit préfet ergoteur, et qu’il donnait l’attention nécessaire à la friponnerie dans laquelle il avait accepté un rôle[1]. Ce fut le premier plaisir que lui donna sa mission, la première compensation à l’affreuse douleur causée par la boue de Blois.
Coffe écrivait pendant que le préfet, immobile et les jambes serrées vis-à-vis de Leuwen, disait :
Électeurs inscrits : | 1280 |
Présents, probablement : | 900 |
M. Gonin, candidat constitutionnel : | 400 |
M. de Mairobert : | 500 |
M. le préfet n’ajouta aucun détail sur les nuances qui formaient ces chiffres totaux : 400 et 500, et Leuwen ne jugea pas convenable de lui demander de nouveau des détails.
M. de Séranville s’excusa de les loger
- ↑ Peut-être cette page le fait-elle trop profond, le vieillit-elle trop ?