Page:Stendhal - Molière, Shakspeare, la Comédie et le Rire, 1930, éd. Martineau.djvu/220

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

NOTES SUR
LES PRÉCIEUSES RIDICULES[1]




8décembre 1809. — On pourrait faire une espèce de traduction des Précieuses Ridicules, dans les mœurs et dans les termes d’à présent qui étonnerait bien du monde. Le ton sentimental ferait un des principaux topiques, en un mot, les gens qui mettent la mémoire à la place de l’esprit.


Juin 1810. — La comédie des Précieuses Ridicules, pleine de couleur vigoureusement empâtée, modèle de coloris, bien loin de Van der-Werff-Collé. C’est un tableau du Titien.

  1. Notes du ms. R. 5896, tome 25 et recopiées sur les feuillets de garde du Molière en six volumes (1812) annoté de la main de Stendhal, et conservé dans le fonds Lovenjoul à la bibliothèque de Chantilly. N. D. L. É.