Page:Stendhal - Molière, Shakspeare, la Comédie et le Rire, 1930, éd. Martineau.djvu/301

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
272
LA COMÉDIE

Le comique écrit le dialogue suivant :

La vieille femme au comptoir. Le garçon dans l’arrière-boutique.

Un petit éclat.

la vielle femme. — Qu’est-ce qui a cassé ce verre ?

le garçon. — (après un petit silence et d’un ton de voix sournois). — Le feu.

la vielle femme (grayonnant). — C’est dix sous de perdus. Tous les jours il se casse quelque chose.

Et elle reprend la conversation avec une voisine qui lui conte qu’elle a pris médecine et la composition de cette médecine une once de casse… etc.

La voisine gémissant de son mal ; la vieille femme de son verre cassé.

Vu in nature[1].]

*
PRINCIPE DE MOSCOU
1er octobre 1813.

… En comédie on ne peut pas dessiner avec un trait noir[2], [comme on fait dans le Roman.

  1. Ces deux fragments entre crochets ne se trouvent que sur le Molière de 1812. N. D. L. É.
     
  2. Le manuscrit original se termine sur cette remarque frappante. Ce qui est ajouté à la suite entre crochets vient des annotations du Molière de 1812. N. D. L. É.