Page:Stendhal - Pages d’Italie.djvu/214

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Dans la conversation ils abhorrent la plaisanterie la plus légère et la prennent pour une marque de haine, en France c’est une preuve de familiarité.

Le célèbre poète Manfredi étant venu à Rome, l’abbé Berardi, secrétaire, âme damnée d’un cardinal, lui fit le sonnet suivant que je cite non pas assurément pour sa véracité mais parce que chez Mme Gh[erardi] tout le monde m’a dit que c’était un chef-d’œuvre :

Col tozzo in mano colla bisaccia in collo.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Trop sûr d’être aimé pour craindre de pouvoir déplaire.

Un Italien achète deux barques de vieux livres de théologie au poids en Italie et les revend en Espagne au poids de l’or pour compléter les bibliothèques des moines et des inquisiteurs.

Ed[inburgh] Review, no 17, p. 185.

Caractères des nations et surtout…[1] différencié de l’Anglais et de l’Irlandais.

To take for S[tendh]al.
24 janvier 1819.




  1. Un mot illisible.