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PRÉFACE DE L’ÉDITEUR


Ces Pages d’Italie forment le complément naturel de Rome, Naples et Florence et des Promenades dans Rome. Stendhal les a originairement toutes écrites pour les faire figurer dans l’un ou l’autre de ces guides d’Italie qui à leur époque passaient pour les plus fidèles et les plus récréatifs et qui sont encore considérés comme deux des meilleurs ouvrages de l’écrivain, à la fois spirituels, rêveurs et charmants.

Rome, Naples et Florence sous sa première forme, en un seul volume, avait paru au début de septembre 1817. Le tirage en avait été de cinq cent quatre exemplaires seulement, et sa vente s’était immédiatement annoncée comme devant être facile. Aussi Henri Beyle s’inquiéta-t-il aussitôt d’en préparer une seconde édition. Le 3 septembre 1818 il écrivait à son ami Mareste : « La vanité of author m’a fait penser un peu depuis trois jours to the second édition of Stendhal. » Quand il ne dit pas « le tour » (sous-entendant « d’Ita-