Aller au contenu

Page:Stendhal - Pensées, I, 1931, éd. Martineau.djvu/282

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
253
filosofia nova

les passions et leur langage qu’ils se sont trahis eux-mêmes par leurs écrits. Chacun voit par la chaleur de Marmontel qu’il se croit un de ces sages.

*

Aristophane m’a paru dans un endroit plus énergique que Molière. L’étudier ainsi que Goldoni, Federici, Lopez et Calderon, Plaute.

*

Socrate faisait sortir les pensées d’autrui sans dire les siennes. Me V[albelle] se fait conseiller de cette manière l’enlèvement par Chamoucy.

*

Les caractères qui ne se développent pas en eux-mêmes, comme Philippe II, ne sont pas bons pour le théâtre. Leur place est dans le poème, où le poète peut les décrire.

Le poète dramatique doit avoir quelques idées de l’excellent peintre, le poète ordinaire ne parle qu’aux oreilles, lui parle aux yeux et aux oreilles.

*

Alfieri croit à la perfectibilité.

V. 337. « te Il devaldo…… le tinte del suo carattere hanno pero un non so chè di ondeggiante fra i costumi barbari