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filosofia nova
Amour[1]
Tant que l’on aime on ne réfléchit point, dès qu’on réfléchit on n’aime plus ;
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La Bruyère dit : « que le caprice est dans les femmes tout près de la beauté pour être son contrepoison. »
Je crois très fermement que le caprice n’est près de la beauté que pour en ranimer les charmes, pour les faire valoir, etc. On s’accoutume si aisément à voir les mêmes traits, et, l’admiration est un sentiment si froid, et de si peu de durée.
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L’amour vit dans les orages, chez lui tout est convulsif, s’il est un instant tranquille il est mort.
- ↑ Ce cahier, daté du 16 frimaire XI [7 décembre 1802] se trouve dans les manuscrits de la Bibliothèque municipale de Grenoble sous la cote R. 302. Sur la couverture, Henri Beyle a noté ultérieurement :
La Rive m’exhorte au naturel le 29 brumaire an 13 [20 novembre 1804] : « Vous avez quelque chose qui prévient pour vous, et qui attire en entrant dans un appartement. » N. D. L. É.
