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Page:Stendhal - Pensées, I, 1931, éd. Martineau.djvu/89

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pensées

conséquent moins bien que l’homme médiocre qui y consacrera tous ses efforts.

*

b. La tragédie est beaucoup plus éloignée de la nature que la comédie, en ce que, voulant atteindre au beau idéal, elle est obligée de cacher beaucoup plus.

*

b. Dans une t[ragédie] d’Isaac :

Isaac prie son père de le laisser apprendre lui-même son malheur à son amante.

*

Faire pour m’amuser un petit livre de piété en quelques chapitres, dans le genre suave de l’Imitation, parfaitement écrit. La vierge de Raphaël pour frontispice.

*

b. Y a-t-il dans les temps chevaleresques un autre sujet digne de l’épopée, après la Jérusalem délivrée ?

Peut-être que non et qu’il n’y a plus seulement que des tragédies en ce cas dans l’antiquité. Et dans cette antiquité quoi de plus grand, et en même temps quoi de plus près de nous que la P[harsale] ?