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Page:Stendhal - Pensées, I, 1931, éd. Martineau.djvu/97

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pensées

la publication des premiers chants de la φ[1], quoique le plan d’une épopée doive être longtemps réfléchi.

Il faut donc commencer par le f[ilosofo] i[nnamorato].

*

H[elvétius] dit : Il faut donc des coquettes aux oisifs, et de jolies filles aux occupés.

*

Sont-ce leurs mœurs qui ont rendu les nègres noirs ?

b. Les discours des hommes ne sont que des masques qu’ils appliquent sur leurs actions.

Ne jamais s’arrêter aux paroles, mais former toujours son jugement d’un homme, d’une nation, sur ses actions, en commençant par les plus importantes à ses yeux, et descendant ensuite à celles qui le sont moins.

*

Je réfléchis qu’il n’y eut jamais d’homme plus heureux que moi dans ce moment (14 pluviôse XI[2], au soir à 11 1/4). Lettre charmante de mon grand-papa, de mon

  1. La Pharsale, grand ouvrage auquel songeait le jeune Beyle. N. D. L. É.
  2. [3 février 1803].