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Page:Stendhal - Pensées, II, 1931, éd. Martineau.djvu/336

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filosofia nova

stance orageuse, comme il croulerait, tout ce petit échafaudage de médiocrité ! On appellerait un pilote.

Il n’y a, en résultat, nulle différence entre un imbécile et l’homme d’esprit qui se laisse ainsi tromper.

*

193. On ne saurait mieux prouver qu’il faut plutôt de l’ordre et de la suite pour bien gouverner que de grands talents.

*

194. Le deuxième (M. de Godschmidt) a l’humeur communicative très compatible avec la discrétion, d’autant plus sûre chez lui qu’il en a la piété, et non la superstition.

(On peut donc mal faire à force de vouloir bien faire.)

*

207. … et comme en général l’homme est à un certain point ce qu’il a besoin d’être, etc.

(Examiner jusqu’à quel point. Ce qui détermine ce point ? le caractère peut-être.)

*

274. Vous qui menez une vie fort agitée,