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Page:Stendhal - Pensées et Impressions, 1905, éd. Bertaut.djvu/31

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IMPRESSIONS


Le plaisant de l’éducation actuelle, c’est qu’on n’apprend rien aux jeunes filles qu’elles ne doivent oublier bien vite dès qu’elles seront mariées.

L’éducation actuelle des femmes étant peut-être la plus plaisante absurdité de l’Europe moderne, moins elles ont d’éducation proprement dite, plus elles valent.

La pire de toutes les duperies où puisse mener la connaissance des femmes est de n’aimer jamais, de peur d’être trompé.

Les femmes sont toutes comme des romans, intéressantes jusqu’au dénouement, et, deux jours après, on s’étonne d’avoir pu être intéressé par des choses si communes.

Une femme d’esprit mesure sa résistance au degré de désœuvrement de son amant.