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M. Tambroni, M. Izimbardi, M. degli Antonj, M. le comte Paradisi, et plusieurs autres Italiens illustres que je nommerais s’ils étaient morts, auraient pu faire avec toutes sortes d’avantages ce livre que moi, pauvre étranger, j’entreprends. Sans doute il y aura des erreurs, mais jamais l’intention de tromper, de flatter, de dénigrer. Je dirai la vérité. Par le temps qui court, ce n’est pas un petit engagement, même à propos de colonnes et de statues.

Ce qui m’a déterminé à publier ce livre, c’est que souvent, étant à Rome, j’ai désiré qu’il existât. Chaque article est le résultat d’une promenade, il fut écrit sur les lieux ou le soir en rentrant.

Je suppose que quelquefois on prendra un de ces volumes dans sa poche en courant le matin dans Rome. C’est pourquoi j’ai laissé quelques petites répétitions plutôt que de faire des renvois qui pourraient se rapporter au volume que l’on n’a pas avec soi. D’ailleurs ce livre-ci n’a point l’importance qu’il faut pour que l’on se donne la peine d’aller au renvoi. Je conseille d’effacer chaque article avec un trait de crayon, à mesure qu’on aura vu le monument dont il parle.

Toutes les anecdotes contenues dans ces volumes sont vraies, ou, du moins. l’auteur les croit telles.