PRÉFACE DE L’ÉDITEUR La seconde édition de Rome, Naples et Florence venait de paraître à la fin de 1826 ou au début de 1827. Stendhal qui, à la demande de son éditeur, avait dû écourter forternent son manuscrit, eut l’idée, pour utiliser les nombreux fragments qui lui l’estaient, d’écrire un autre livre, suite logique du premier, où il aurait le bonheur de parler encore de sa chère Italie. Il décida de se borner en principe à la seule descriplion de Rome, pensant à part lui qu’il trouverait bien le moyen d’y faire entrer toules les pages qu’il avait dû sacrifier précédemment. Le travail était alors d’une nécessité vitale pour lui. Sa rupture avec la comtesse Clémentine Cariai l’avait déchiré au point de le mener très près du suicide. Pour échapper à ses noirs projets il avait entrepris son premier roman Arrnan.ee. Mais celui-ci était terminé, ou tout comme, en mai 1827, et il lui élait nécessaire de trouver
