Page:Stendhal - Vie de Rossini, Lévy, 1854.djvu/106

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Rossini trouva ce juste degré de clair-obscur harmonique qui irrite doucement l’oreille sans la fatiguer. En me servant du mot irriter, j’ai parlé le langage des physiologistes. L’expérience prouve que l’oreille a toujours besoin (en Europe du moins) de se reposer sur un accord parfait ; tout accord dissonnant lui déplaît, l’irrtte (ici faire une expérience sur le piano voisin), et lui donne le besoin de revenir à l’accord parfait.